Déni de grossesse : Pourquoi et comment cela arrive-t-il ?

Lors qu’apparaissent les premiers signes de la puberté, le garçon ou la fille en est inconscient. C’est parce que l’on n’a pas toujours connaissance de toutes les transformations que notre corps subit. Même les plus avertis, se trompent parfois sur certains signes prémonitoires et ne reconnaissent leur erreur qu’à l’arrivée du phénomène.

Le déni de grossesse est un phénomène d’actualité. C’est un problème que l’on attribue à l’inconscience. Cet article fait la lumière là-dessus.

Qu’est-ce que le déni de grossesse ?

Défini le plus simplement possible, le déni de grossesse c’est être enceinte sans le savoir. C’est porter un enfant dans son ventre sans s’en rendre compte. La femme est enceinte mais l’ignore. Et pourtant, la grossesse évolue. Elle peut ne pas sentir ou se douter qu’elle porte une vie en elle. Le déni de grossesse, c’est donc la négation inconsciente de sa grossesse. On dit alors qu’il y a une grossesse physique mais pas de grossesse psychique. La femme vit dans l’ignorance de son état de femme enceinte.

Il existe deux types de déni de grossesse : le déni partiel et le déni total.

Le déni partiel : avant la fin de la grossesse, la femme se rend compte de son état de femme enceinte.

Le déni total : la femme ne se rend compte de son état de femme enceinte que lorsqu’arrive le moment d’accoucher.

L’Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse révèle qu’en France, environ 600 à 1 800 femmes sont concernées chaque année. Compte tenu de la grande part de l’inconscience dans ce phénomène, le déni de grossesse est inscrit au classement des troubles psychiatriques depuis 1985.

Les causes

Le déni de grossesse touche les femmes de tous les milieux sociaux, de tous les âges. C’est un phénomène qui leur est intimement lié. La cause est alors à chercher dans le passé lointain ou récent de la femme. Mais comme causes éventuelles, on peut citer:

  • les problèmes relationnels
  • une grossesse issue d’une agression
  • une grossesse arrivée au mauvais moment
  • un contexte familial délétère pour l’adolescente
  • une grossesse non désirée
  • une grossesse issue de l’adultère.

A tout ceci, il faut ajouter le grand rôle de l’inconscience. Notre pensée agissant sur notre état, le cerveau refuse la grossesse et le corps l’accompagne dans cet acte. La psychologie de la femme ne favorise pas le développement du fœtus. Ainsi, aucun symptôme annonçant la grossesse n’apparaisse. Le ventre n’est pas arrondi, il peut rester plat; les règles continuent d’apparaître ; aucune sensation de l’existence du bébé. La prise de poids n’est pas considérable. C’est donc un changement intérieur que le physique refuse d’admettre à cause de l’effet du psychisme de la femme sur les autres parties du corps.

Les conséquences

Le déni de grossesse est un problème psychologique. La souffrance qui en résulte est donc psychologique. La future mère devient psychologiquement paralysée quand elle découvre son état. Le déni de grossesse peut aussi causer l’infanticide ou le néo-naticide qui sont punies par la justice.

La justice ne reconnaît pas le déni de grossesse. Elle juge la mère de meurtrière d’enfant et la punit d’une peine d’emprisonnement de 10 ans en moyenne. L’Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse lutte pour faire reconnaître le phénomène comme une pathologie.