La mode est aujourd’hui considérée comme l’un des domaines industriels les plus polluants. Des millions de vêtements sont produits chaque année à partir de matières premières associées à l’utilisation du pétrole. Étant donné la cherté des éléments naturels, ceux-ci ne sont plus pris en compte dans la fabrication des vêtements en coton. Voici pourquoi l’industrie textile pollue.
Les produits chimiques et les procédés de fabrication
Les produits synthétiques sont majoritairement utilisés pour la production des tissus en coton bio . Ce qui favorise un faible rendement. Les composés chimiques utilisés sont très nocifs pour les individus et l’environnement.
La culture du coton utilise énormément d’engrais, de pesticides et d’insecticides. Ceci permet de protéger les cultures et d’accroître leur rendement. Cependant, ces éléments se retrouvent dans l’eau ruisselant, dans les champs de coton jusqu’aux nappes phréatiques. La plupart des éléments chimiques se trouvent dans le traitement, la teinture et la finition des vêtements et chaussures. Il s’agit des dérivés colorés, phtalates et autres.
Par ailleurs, les procédés de fabrication sont aussi responsables d’une telle pollution. En effet, la filature permettant la transformation de la matière en fil, nécessite l’utilisation d’agents chimiques très polluants. Ceci contribue à la préparation des fibres. Également, lors du tissage, la graisse utilisée pour rendre les fils plus résistants est très polluante. Ceci est fait une fois qu’elle est rejetée par l’eau lors du lavage. Aussi, la javel favorisant le blanchiment du vêtement est rejetée par le chlore.
Les ressources naturelles
L’industrie textile n’est pas sans conséquence sur les ressources naturelles. L’eau et le pétrole sont essentiels pour la conception de quelques accessoires. En effet, l’eau est nécessaire pour de nombreuses étapes de fabrication d’un vêtement. Il s’agit de la culture, la filature, la teinture, le traitement et l’entretien.
Ce domaine utilise chaque année plusieurs milliards de mètres cubes nécessaires à la conception des vêtements. Un indicateur appelé empreinte eau a donc été mis sur pied. Il permet ainsi de déterminer le volume d’eau douce consommée par un produit en fabrication. Ceci se fait en tenant compte de chaque étape du processus de production. Ainsi, pour un t-shirt de 250 grammes, 2720 mètres cubes sont nécessaires.
Par ailleurs, le pétrole est plus utilisé dans l’industrie textile. Ceci se justifie par le fait qu’elle représente la principale base d’élaboration des fibres synthétiques. Cependant, il ne fait pas partie des ressources renouvelables. Actuellement, les fibres synthétiques représentent plus de 65 % de toutes celles naturelles. Celles-ci diminuent ainsi du fait de leur basse production. Il importe de préciser que les synthétiques sont non seulement moins chers, mais aussi plus résistantes.